Attention, article philosophique en vue... Ou non. En tant que blog sur le paganisme et tout, cet article aurait déjà du voir le jour il y a longtemps. Et puis finalement j'ai laissé trainer parce que j'ai pour habitude de garder mes opinions pour moi, pas parce que c'est quelque chose d'intime (franchement, à part ma relation avec mon compagnon, rien n'est intime pour moi) ou de sacré (j'ai toujours eu du mal avec ce mot parce que pour moi ça s'apparente à quelque chose qu'on n'a pas le droit de toucher, dont on doit rester à distance et qu'on est obligé de respecter. Ce que je deteste, parce que j'adore me poser des questions et retourner les choses dans tous les sens) . Donc, disai-je, je n'en ai jamais parlé parce que les gens sont prêts à mettre une étiquette de tarée pestiférée/paria à n'importe qui qui n'est pas conforme à ce qu'attend la société. Et je suis un être sensible
Hadès, -Ve siècle |
Simplement, ce sont des gens qui vivent dans un autre plan que le notre. Comme "dans un autre monde" si vous préférez. C'est pour ça que j'ai toujours adoré les légendes grecques, parce que les divinités sont bourrés de défauts; jaloux, meurtriers, capables de colère et de haine, d'amour fou, de passion et surtout de folie. Et ça me parait bien plus réel, bien plus plausible, vis à vis des entités que j'ai pu rencontrer dans ma spiritualité. C'est pour ça aussi que je ne fais jamais appel à tel ou telle déesse ou dieu dans mes rituels, parce que pour moi ils sont aussi susceptibles de pouvoir m'aider que mon voisin de palier. Voire même moins parce que certains sont sacrément sadiques et mesquins. C'est aussi pour cela que je ne mets jamais de majuscule à dieu.
Voilà, en gros. Ils vivent dans leur monde, on vit dans le notre, et les moutons sont bien gardés.
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Stay cool, dude.