samedi 7 juin 2014

Où sont passés les vrais vêtements?





(Tout d'abord, je vous demanderai de m'excuser pour les fautes d'orthographe et de grammaire qui vont apparaitre dans ce texte. Comprenez, je suis malade et mon cerveau ressemble aux desserts américains qu'on voit dans les séries des années 90 (les jelly trucs là) . Merci.)
Donc, oui, je fais le tour de ma penderie ces derniers temps, et aussi le tour des friperies (cf article sur fauchée etc). Et je me dis. Mais où sont passés les vrais vêtements?
Qu'entends je par là?

Les jeans Cimarron, par exemple. Dix ans d'utilisation quotidienne et pas un pet. Pas un trou, pas un délavage, pas un accro, rien.
Les Palladiums. Ma dernière paire a fini a la poubelle après trois ans parce que j'avais renversé du vernis dessus. Mais sinon... je les porterai encore aux pieds.
Les t shirt petit bateau. Increvables, ces trucs. J'ai fait tout le primaire avec les mêmes culottes (est ce un truc qu'on peut raconter? aucuune idée.)

Et puis même, sans citer de marque. Les vrais vêtements, ceux qu'on achetait pour plus de trois mois (allez, six.) Les vêtements qui ne faisaient pas que suivre les tendances, ceux qui étaient aussi de qualité, et pas forcément très très cher. Parce que maintenant, même la haute couture fait fabriquer au maroc, alors il faut se lever tôt pour retrouver cette bonne vieille qualité, un vêtement solide, qui ne se déforme pas au premier lavage (mon grand drame: les t shirts qui tournent. Mais si, vous savez, ces t-shirts en coton que vous achetez en vous disant qu'il vous feront au moins un ou deux ans. Vous le lavez, et hop, vous vous retrouvez avec les coutures des cotés devant-derrière. Horrible.) et qui tient la route quoi. Un vêtement dans lequel placer sa confiance.

Non mais ça a l'air stupide, comme ça. Mais manger, dormir, boire et s'habiller, c'est la base. Dans notre société française actuelle, on mange mal, on dort mal, on boit très mal (oh si, les bières éventées et les whisky industriels, j'ai testé!) et en plus, on a perdu le seul atout que la France possédait: l'élégance. Ya qu'a regarder les rames de métro ou les files d'attente de grands magasins pour s'en rendre compte. Pourquoi? Parce que ce pays fonctionne à l'économie. Pas seulement l'économie financière, non, l'économie d'énérgie, l'économie de passion, l'économie de vie. C'est pas nouveau: On est un pays de gros flemmards. Mais avant au moins, on se bougeait pour les vêtements. C'était notre atout majeur. Maintenant tout se passe à Londres, New York ou Milan.






 Mais sans parler de tout ça, c'est vrai, c'est dur de trouver de belles piècles dans lesquelles on a envie d'investir. Quand je vois que que je paie 20 euros pour un débardeur chez H&M ou 80 pour une autre marque et que ça revient au même, je désespère. Je voudrais des bonnes vieilles bottes en cuir pour marcher dans la boue, sur la route, pendant des heures, des t shirt à manches longues qui ne se déforment pas et qui mettent en valeur ma silhouette, des robes avec 0% de matière synthétique... Mais tout ça n'existe plus.

Alors gardons ce que nous avons, prenons soin de nos vêtements les plus précieux. La seule solution c'est de retrouver les gestes d'avant: cirer ses chaussures, les imperméabiliser, reprendre une maille d'un pull, laver ses manteaux, nettoyer ses bijoux, faire retoucher ses pantalons...Conserver sur soi ce lustre en voie de disparition. Garder la noblesse de ses aquisitions passées.