dimanche 3 juillet 2016

Faire de son mieux: embrasser sa propre imperfection

Il y a un concept que j'ai découvert il y a quelque temps, en même temps que le minimalisme; c'est devenu très à la mode maintenant: le wabi sabi.
Je ne vais pas m'étendre sur l'Histoire liée à ce mot, je dirai simplement que cela nous vient du japon. En termes matériels, il s'agit d'apprécier la beauté dans l'usure, par exemple, une théière culottée, qui a cette belle couleur irisée à force d'avoir servi. Le bol de céramique légèrement ébréché, la majesté d'un vieux cuir , le confort d'un pantalon en jean qui s'est parfaitement adapté à nous, grâce aux années. Apprécier les bienfaits du temps. Le charme de ce qui est (devenu) imparfait.
il faut du temps, pour être parfaitement imparfait; l'être humain est rebelle à ce processus. On ne veut pas vieillir, on ne veut pas changer. Mais la vie, c'est le changement!
Et elle nous apprend que souvent, faire de son mieux est tout ce qui nous reste, ou plutot, tout ce qu'il nous faut. Faire de son mieux, avec conviction, avec plénitude. Et savoir laisser passer ses propres imperfections. Voilà le chemin que j'essaie d'emprunter, mais qui est foutrement difficile à suivre. Entre la société occidentale, les diktats, et les evenements extérieurs.... Ce n'est gagné pour personne.

3 commentaires:

  1. D'autant plus que l'usure des choses, les marques sur un corps, ou encore une vieille bâtisse laissée à l'abandon (pourquoi pas ?) nous raconte bien des histoires... et les rendent si uniques !

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  2. J'ai découvert ça grâce à toi, merci, c'est quelque chose que je ressens au fond de moi depuis un bail (la beauté des choses usées, qui ont donc une énergie et un lien très fort) mais je n'arrivais pas à mettre le doigt sur ce que c'était.

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    1. Je suis ravie de t'avoir aidée à mettre un mot là dessus.

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Stay cool, dude.